top of page

MM Arts est partenaire des Editions Nuvis pour la collection Concerto de livres sur la musique.

mettreen4.jpg

Se mettre en quatre

Sonia Simmenauer

 

Quatre musiciens décident de jouer ensemble. Quoi de plus simple ? Apparemment… Voici quatre personnes qui ne se quitteront guère pendant dix ans, vingt ans, ou plus – si affinités. Mais, précisément, d’affinités il ne s’en trouve peut-être pas, en dehors de l’art musical suprême qu’est le quatuor à cordes. Ces musiciens – hommes, femmes – vont passer l’essentiel de leur vie de répétitions en concerts aux quatre coins du monde, dans des conditions matérielles souvent aléatoires, et en constante interdépendance, alors qu’ils mènent par ailleurs d’autres existences avec d’autres projets, d’autres goûts. En plongeant le lecteur au cœur de la vie du quatuor, Sonia Simmenauer témoigne d’une expérience du « vivre ensemble » qui – lors de la parution du livre en Allemagne – a aussi fasciné les chefs d’entreprises et les spécialistes du management.

Diabolus.png

Diabolus in opera

Karol Beffa

 

D’abord la musique, ensuite les paroles ? Plutôt que de rouvrir la dispute, largement résolue par les grands maîtres, Karol Beffa déplace le problème, apprenant de ses prédécesseurs l’art de ruser avec la norme. Il revisite l’opéra en tant qu’auditeur et  spectateur mais aussi avec ses interrogations de compositeur. En sa compagnie, on découvre autrement Verdi (La Traviata, Aida), Ravel (L’Enfant et les Sortilèges), Strauss (Elektra), Puccini (La Fanciulla del West), Zemlinsky (Une tragédie florentine, Le Nain), Ponchielli (La Gioconda) ou l’injustement oublié Massenet (Le Cid, Cendrillon). Karol Beffa compare également les trajectoires de Wagner et Liszt, Ligeti et Mahler, Górecki et Penderecki pour apprendre d’eux leurs secrets de fabrique dans le traitement de la voix.

9782363673008.jpg
Couverture_20-_20La_20musique_20nait_20d

La musique nait du silence

Andras Schiff

András Schiff est sans conteste l’un des plus grands pianistes vivants. Il joue avec une égale maîtrise un répertoire immense allant de Bach à Bartok, en passant par Mozart et Beethoven. Il fait aussi partie de ces interprètes qui parlent avec un bonheur de leur art et de ces intellectuels engagés qui savent se faire entendre par le courage de leurs prises de position.

Dans cet ouvrage, András Schiff partage avec nous ses secrets interprétatifs de pianiste et de chef d’orchestre tout en brossant le portrait des grands artistes qu’il a croisés et qui l’ont inspiré. En même temps, revenant sur son histoire personnelle marquée par le souvenir de la Shoah, une jeunesse passée dans la Hongrie communiste puis un douloureux exil, il nous livre la vision politique d’un des grands penseurs de la musique d’aujourd’hui.

Dans ce témoignage à la fois grave et plein d’esprit, nourri par les drames et les grandes espérances des XXe et XXIe siècles, c’est également une éthique qui s’impose.

JP.Collard.CheminDeMusique.jpg

Chemins de musique

Jean-Philippe Collard

 

Né à Mareuil-sur-Aÿ, au cœur de la Champagne, Jean-Philippe Collard a découvert la musique en famille, où l’on pratique en amateur avec rigueur et enthousiasme : le piano, l’orgue et le chant choral sont le fond sonore de ses premières années, ainsi que la musique de chambre jouée le dimanche par les parents et les cinq enfants. À l’âge de dix ans, il quitte sa région natale pour gagner la capitale, sans prendre la mesure de ce qui l’attend : le Conservatoire national supérieur de musique de Paris, la ronde des concours internationaux, huit années d’études sous la férule éclairée et exigeante de Pierre Sancan, avant d’être projeté sur le devant de la scène internationale...

Éternel jeune homme surpris d’être déjà septuagénaire, le musicien revient sur sa carrière sans céder à l’anecdote (sauf lorsque celle-ci est significative). Il préfère évoquer l’histoire de la musique dans sa vie, ce cadeau qu’on lui a fait et qu’il s’efforce de partager avec le monde. Réflexion sur la formation, sur l’enfance et l’adolescence régies par l’incessant travail des « dix petits ouvriers », sur le toucher, sur la personnalité des pianos, sur le public et sur la musique elle-même, notamment la musique française dont il est l’un des maîtres. À quoi s’ajoutent des exercices d’admiration, notamment la rencontre avec le légendaire Vladimir Horowitz, illustre aîné qui le prit en affection.

NiLangLangNiGlennGould.jpg

Ni Lang Lang, Ni Glenn Gould

Interpréter la musique

Michel Mollard

 

Pas un jour ne passe sans que paraissent un livre, un guide, une revue, un article vantant ou vilipendant tel musicien ou telle interprétation. On y apprend tout ou presque des goûts de ce que la France compte de passionnés, auteurs, journalistes, critiques chenus ou en herbe ; mais on y cherche en vain les prémisses d’une esthétique ; on sait tout de leurs goûts et on ignore tout de leur goût. La preuve ? on la trouve dans l’incohérence de leur contenu, souvent aléatoire dans le temps et dans l’espace.

Malheureusement pour elle, la musique n’est pas comme les paroles de Socrate qui, aux dires d’Alcibiade, conservent leur pouvoir même rapportées par un pauvre sire ; transmise par un piètre interprète, elle peut perdre le sien. La question de son interprétation est donc décisive. 

Ce livre s’intéresse à l’esthétique de l’interprétation et s’attache à répondre à ces questions que tout le monde se pose. Qu’est-ce qu’une grande interprétation ? Qu’est-ce grand interprète ?

Un livre qui intéressera tous ceux qui aiment la musique et cherchent à mieux la connaître, et qui sonnera aussi comme un appel à la liberté de pensée.

Kurt Weill à Paris

Alain Jomy

 

23 mars 1933: Hitler reçoit les pleins pouvoirs tandis que Kurt Weill, qui a fui l’Allemagne deux jours plus tôt, arrive à Paris. Il ne retournera jamais dans ce pays qui l’a vu naître et où il a accédé à la célébrité très jeune, dès 1928, grâce à L’opéra de quat’sous, une œuvre qui va faire le tour du monde, dont il a écrit la musique sur un livret de Bertolt Brecht.

Kurt Weill n’est pas un inconnu en France, notamment dans le monde de la culture, et il ne manque pas de soutiens. Il va y résider deux ans et demi et y écrire plusieurs chefs d’œuvre. Pourtant, rien ne va se passer comme il l’espérait. Entre incompréhension et cabales, ses œuvres ne vont pas rencontrer le succès escompté.

Le 4 septembre 1935, il part pour les États-Unis, pensant y passer quelques mois seulement, le temps qu'on y monte sa plus grande partition pour la scène, celle du Chemin de la promesse. Il fera outre-Atlantique une brillante carrière et y restera jusqu'à la fin de sa courte vie.

Kurt Weill en France est le récit passionnant de cette période charnière de la vie du compositeur, Berlin et Broadway dont il devenir un des rois. Un mal pour un bien et une occasion manquée pour le monde de la musique en France.

bottom of page